Actualités
Retour21 décembre 2017
AVRIL
Décès de Monique Lemay, une communauté attristée et sous le choc

C'est toute la communauté de la région qui se voit peinée par le départ de Monique Lemay. Cette bénévole au grand cœur est décédée, le lundi 27 mars, après avoir livré un dur combat pendant plusieurs années contre la maladie.
Il va sans dire que son décès laisse un grand vide dans l'organisation du Noël des enfants oubliés ainsi que dans la communauté en général. En effet, c’est Monique Lemay qui, à bout de bras, tenait le fort de ce regroupement, et ce, depuis maintenant 24 ans.
Rappelons qu'au début de cette aventure, le Noël des enfants oubliés aidait, bon an mal an, près de 35 familles du milieu pour les soutenir dans les moments difficiles du temps des fêtes. Cette année, Monique Lemay et son équipe ont aidé plus de 1300 familles à passer un Noël plus joyeux grâce à leurs efforts et persévérance. Comme elle le précisait, dans une entrevue accordée au mois de décembre dernier: «Nous sommes rendus à aider plus de 1300 familles, mais ça, c'est ceux qui demandent de l'aide, car il y a toutes les autres qui restent dans l’ombre. C'est terrible de penser que des enfants n'auront rien pour Noël. Un total de 1300 familles à qui l’on vient en aide, c'est bien, mais combien restent dans le silence, on ne le sait pas. C'est ce qui me donne la force de poursuivre. Je ne peux m'imaginer un jeune qui ne reçoit pas de cadeaux à Noël».
C'est ça qui représentait Monique Lemay. Cette bénévole qui ne comptait pas ses heures a passé sa vie au service des autres et à rendre les gens plus heureux, l'espace d’un moment.
Le Créalab ou la bibliothèque du 21e siècle

©Stephane GregoirePhotographe
La mairesse de Repentigny, Chantal Deschamps, et le ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue français, Luc Fortin.
La Ville de Repentigny a inauguré son Créalab, le jeudi 20 avril, un nouvel espace destiné aux adolescents et aux jeunes entrepreneurs qui pourront trouver sous un même toit toute la technologie de pointe.
Il faut dire que ce Créalab représente des investissements de plus de 700 000 $ dont 200 000 $ sont attribués par le ministère de la Culture et des Communications via le projet d'entente de développement culturel avec la Ville de Repentigny et 500 000 $ proviennent de la municipalité, car ce projet s'inscrit dans la mise en œuvre du Plan culturel numérique du Québec.
Avec la création de ce Créalab, Repentigny se dote d'un équipement de technologie à la fine pointe. Les jeunes de 12 à 17 ans, la clientèle visée par cet ajout à la bibliothèque Robert-Lussier, y retrouveront toute la technologie nécessaire pour réaliser des créations musicales, de la production vidéo, de la programmation et faire de l'impression en 3D.
Construit dans l'ancienne salle d'exposition de Repentigny, le local a été revampé de fond en comble. On y retrouve une aire de 453m2 consacrée à la création numérique. Le Créalab offre aussi un encadrement par des professionnels. Un programme de visite scolaire a également été mis sur pied à l'intention des écoles de la Commission scolaire des Affluents. De plus, divers ateliers permettront aux élèves de manipuler les équipements à la haute pointe de la technologie. Un équipement à découvrir, pour le plaisir de créer.
Le combat d'une vie pour Mélanie
La petite Léonie est une battante. Lourdement handicapée, la fillette de 5 ans est atteinte du syndrome FoxG1. Mais derrière chaque petit combattant comme Léonie se cache souvent une maman, qui après avoir livré de nombreuses luttes, est épuisée. Mélanie Castonguay fait partie du lot.
« Tout ça n'est pas arrivé sans efforts ni sacrifices », affirme la maman de Léonie en regardant autour d'elle. La cofondatrice du mouvement Parents jusqu'au bout et sa fille sont emménagées dans leur maison de Repentigny en octobre dernier, non sans avoir multiplié les collectes de fonds, mis de côté ses économies personnelles et mangé du Kraft Dinner plus souvent qu'autrement, image-t-elle.
Limitées dans leurs déplacements en raison du fauteuil roulant de la petite, Mélanie s'est résolue à faire de sa maison son havre de paix, de détente et de petits bonheurs. « Chez nous, c'est toute ma vie: mon lieu de travail, mon chalet, mon Sud, mon camping », illustre celle qui recevra une piscine de la Fondation Rêves d'enfants cet été.
Toujours en mode solutions, Mélanie Castonguay avoue que toute cette gymnastique mentale se révèle souvent épuisante. « Léonie est une PME dont elle est la présidente et moi son adjointe, décrit-elle en se référant notamment aux nombreux suivis de sa fille. Sa vie repose sur mes épaules. »
Le lien qui unit la mère et son enfant est particulier lorsqu'il s'agit d'un enfant handicapé croit la femme.
À la suite de sa séparation avec le père de Léonie, Mme Castonguay a songé à placer la petite dans une famille d'accueil, mais elle en a été incapable.
« Je ne connais pas l'avenir, mais je sais que l'achat d'une maison allait de soi. C'est l'héritage de ma fille et le fonds de pension que je n'aurai pas », conclut celle qui est impatiente de terminer d'adapter son petit refuge douillet pour le bien-être de celle qui partage sa vie.
Un employé du IGA porte assistance à une cliente

©(Photo Hebdo Rive Nord-archives)
: Charles Gagnon réalise l’importance de savoir comment réagir en cas d’urgence.
Cet après-midi du 15 mars, Charles Gagnon se rend chez une cliente bien connue du IGA, à L’Assomption. Il doit y déposer une commande d’épicerie, fidèle à ses habitudes. À son arrivée chez la dame, il ne se doute pas encore que cette simple livraison se transformera en sauvetage.
Il est environ 15h30, Charles termine bientôt sa journée de travail. Chez sa cliente habituelle, une dame d’un certain âge vivant seule, tout semble d’abord bien aller. «Elle m’ouvre la porte et m’indique qu’elle préfère prendre les sacs et les déposer elle-même dans la cuisine puisque c’est l’hiver et que mes bottes sont mouillées, raconte le livreur de 21 ans. Elle prend donc le premier sac et le place sur le comptoir. C’est à ce moment qu’elle me regarde et me dit qu’elle ne se sent pas très bien.»
Charles prend donc l’initiative de transporter les sacs pour la cliente. Avant de partir, il lui demande si tout va bien. C’est alors que la dame présente des signes d’étourdissement. «Elle allait visiblement tomber, je me place donc derrière elle pour la rattraper et je la dépose au sol.»
Sans tarder, le livreur compose le 911. «En attendant les ambulanciers, je demeure à côté de la cliente. Elle semble avoir mal et avoir de la difficulté à bouger», indique Charles. Quelques minutes plus tard, un policier arrive sur les lieux, puis les ambulanciers prennent en charge la dame. Cette dernière sera transportée à l’hôpital. Soulignons enfin que la cliente chez laquelle Charles est intervenue se porte bien. Après sa visite à l’hôpital, elle a pu retourner chez-elle et vaquer à ses occupations. Le service de Police de L’Assomption confirme que son malaise serait relié à un manque d’oxygène.
La photographe Annie Garofano immortalise la beauté des femmes

©(Photo Hebdo Rive Nord-archives)
Annie Garofano souhaitait poser un geste concret pour ces femmes qui doivent livrer une bataille pour défendre leur vie.
Parce que les femmes sont très critiques envers elles-mêmes lorsqu’il est question de photos; parce que bien souvent, les mères préfèrent laisser la place à leurs enfants devant la caméra; parce que le cancer du sein est une cause envers laquelle personne n’est insensible; voilà pourquoi la photographe de Repentigny Annie Garofano ouvrait son studio le 9 avril dernier, invitant ses modèles à prendre <@Ri>Une pose pour le rose<@$p>.
C’est le cas de cette amie, qui vit une situation hors du commun. «J’ai appris un peu avant les Fêtes qu’elle avait un cancer du sein et elle était enceinte. Elle a dû se faire opérer pendant sa grossesse. Malgré cela, elle a pu accoucher à 36 semaines. Elle en est à son deuxième traitement de chimiothérapie et sa petite fille a deux mois.»
Dans son studio de Repentigny, Annie Garofano a vu trente femmes défiler derrière sa lentille. L’événement lui a permis d’amasser 1378$ pour la cause. «J’ai trouvé cette journée incroyable, c’est tellement une énergie positive», souligne Annie en précisant qu’elle compte bien récidiver l’expérience l’an prochain.
Les femmes qui ont pris <@Ri>Une pose pour le rose<@$p> provenaient de tout horizon. «Je voulais montrer la beauté naturelle des femmes. C’est également pour cette raison que j’ai choisi de faire les photos en lumière naturelle», termine la photographe.
Dominic et Martin fêtent leurs noces d'argent au THC

©(Photo Hebdo Rive Nord-archives)
: Le duo célèbre ses 25 ans sur scène
C'est à la fin de l'été 1993 que Dominic et Martin, fraîchement diplômés de l'École nationale de l'humour, décident de former un duo. 25 ans plus tard, les deux hommes entament une nouvelle tournée pour célébrer leurs noces d'argent. Les gars présenteront leur spectacle «Juste Dominic et Martin» en supplémentaire le 22 mars 2018 au Théâtre Hector-Charland de L'Assomption.
Remonter 25 ans plus tôt avec Martin signifie retourner chez ses parents, à Louiseville, où il vient tout juste de réaménager après ses études. Même chose pour Dominic, qui était retourné habiter chez sa mère, à Saint-Eustache.
« C'était un retour aux sources pour prendre notre élan », se remémore-t-il.
À l'époque, les deux humoristes ne savaient pas d'emblée qu'ils travailleraient de pair. « On se téléphonait tous les jours et on en est venus à former un duo. Dans le temps, il n'y en avait pas beaucoup. Il y avait Lévesque/Turcotte, qu'on copiait un peu.»
Avec «Juste Dominic et Martin», le public reconnaîtra les deux humoristes, mais y retrouvera un ton plus incisif et plus affirmé, dévoile-t-il. Avec l'expérience, les deux amis ont certes pris plus d'assurance et de maturité et se sont permis en quelque sorte plus de liberté. (PC)
Commentaires