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07 janvier 2017

La mémoire du député Parizeau immortalisée à L'Assomption

Nouveau fonds d'archives à Archives Lanaudière

©TC Media - archives

ARCHIVES. Les documents relatant le passage de Jacques Parizeau en tant que député de L'Assomption seront immortalisés, grâce à Archives Lanaudière. L'organisme de sauvegarde du patrimoine est présentement en train de préparer un fonds d'archives qui contiendra des informations exclusives, dont le lancement aura lieu au printemps prochain.

Lors de sa démission, après la défaite référendaire de 1995, Jacques Parizeau aurait pu choisir de léguer tous ses documents aux archives nationales du Québec, à cause de ses fonctions de premier ministre. Pourtant, il a décidé de faire comme bien d'autres députés le font depuis toujours, et de léguer sa paperasse à son centre d'archives local, qui, ironiquement, avait été inauguré par lui-même l'année précédente. 

Nous avons quatre ou cinq entrevues exclusives de Jacques Parizeau que les gens pourront découvrir. -Denis Pepin, directeur général, Archives Lanaudière

Documents exclusifs

Le fonds d'archives Jacques Parizeau est en fait un volume qui met en évidence les éléments qui ont relaté la vie de Jacques Parizeau et ses activités en tant que député de L'Assomption, explique Denis Pepin, directeur général d'Archives Lanaudière.

Plusieurs pièces, dossiers, lettres, rapports et photos ont été triés, puis seront décrits de façon systématique dans le document qui sera disponible en ligne, sur le site web d'Archives Lanaudière.

Mais le centre d'archives a de quoi être fier: parmi les documents et les anecdotes déjà connus de Jacques Parizeau, les experts ont mis la main sur des extraits exclusifs d'entrevues réalisées à l'époque par Télévision Rive-Nord, et qui n'ont été vus que par très peu de gens. «Nous avons quatre ou cinq entrevues exclusives de Jacques Parizeau que les gens pourront découvrir. C'est rare», note Denis Pepin.

Un travail de longue haleine

Traiter un fonds d'archives volumineux comme celui de Jacques Parizeau exige un travail de moine d'une équipe complète de travail. «Lorsque nous l'avons reçu, le dossier était pêle-mêle, relate le directeur général. Il a fallu trier, parce qu'on ne peut pas seulement mettre un titre au dossier, sinon les gens ne trouveraient pas ce qu'ils cherchent.»

À cette étape, une sélection est faite dans les documents afin de choisir les informations pertinentes et éliminer la paperasse inutile. Puis, une recherche préliminaire est nécessaire, afin de bien décrire le personnage, sa vie et son travail.

Un plan de classement a ensuite été établi, pour délimiter la vie personnelle et la vie professionnelle de celui qui se faisait appeler «Monsieur». Ensuite vient l'étape de la description de chaque document, de chaque photo et de chaque bande-vidéo qui, à elle-seule, a pris huit mois à accomplir.

Finalement, il faut s'occuper de la publication en elle-même, qui inclut le travail d'infographie et de correction.

Toutes ces étapes nécessitent bien sûr des sous. Il en coûte 12 000$ seulement pour le traitement du fonds d'archives. Étant donné l'importance du personnage, des ressources supplémentaires ont été mises à contribution, et l'ouvrage aura finalement coûté 21 300$ à Archives Lanaudière, qui est en constante recherche de financement de par sa mission non-lucrative.

De l'argent qui aura toutefois été bien investi: à la fois pour connaître certains aspects de Jacques Parizeau d'une perspective plus locale, et pour le rayonnement d'Archives Lanaudière, qui est en possession de documents rares.

D'ailleurs, la qualité supérieure du répertoire a occasionné une plus grande demande qu'à l'habitude. C'est pourquoi, exceptionnellement, quelques copies papier seront imprimées lors du lancement, qui aura lieu au printemps prochain.

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