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08 février 2023

Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca

Desserte universitaire dans Lanaudière

Le CRUL dévoile le résultat de l’appel de candidature

Guillaume Tremblay

©Photo Hebdo Rive Nord-Pierre Chartier

Le président du CRUL Guillaume Tremblay a présenté les étapes de l’analyse du projet avec la firme DDM.

Le président du Centre régional universitaire de Lanaudière (CRUL), Guillaume Tremblay, accompagné des représentants du Groupe DDM (firme qui a analysé les candidatures) et du Conseil de gouvernance du CRUL, a dévoilé les résultats de l’appel de candidature des milieux de vie en vue d’accueillir un futur campus universitaire dans Lanaudière.

Face au faible taux de diplomation universitaire dans la région, cette étude consultative permet de constater que quatre (4) milieux se sont mobilisés afin de faire valoir leur candidature en vue d’augmenter l’offre universitaire sur le territoire.

Rappelons que 4 grandes familles de critères ont été évaluées par la firme indépendante, le Groupe DDM : le transport routier et les déplacements, le contexte socioéconomique, les infrastructures, les équipements et les services et la vision de l’implantation d’un campus. Le rapport final permet de conclure que chaque territoire possède des avantages indéniables en tant que milieu de vie, mais que la proposition émanant de la Ville de Terrebonne respecte un plus grand nombre de critères essentiels à l’établissement d’un campus universitaire.

En complément, la proposition du groupe immobilier privé situé à Joliette possède également plusieurs avantages comparatifs et revêt une candidature à considérer en vue d’assurer qu’une offre universitaire soit présente pour les territoires plus au nord de la région de Lanaudière. La Ville de Terrebonne prend donc une longueur d’avance dans le dossier. Le maire de la municipalité, Mathieu Traversy, est heureux de l’annonce du CRUL, mais il ne tient rien pour acquis. « On va continuer nos représentations avec l’université répondante du dossier. On a des bons partenaires dans le dossier et je suis content de voir que le document a su plaire à la firme DDM qui ont analysé le projet, on va continuer le travail amorcé », d’ajouter le maire de Terrebonne.

« Je me réjouis de constater l’effervescence et la volonté de plusieurs milieux de vie de permettre aux futurs étudiants de se former ici et à nos entreprises de poursuivre le développement des compétences de leur main-d’œuvre. Il s’agit d’un signal fort que Lanaudière mérite d’avoir un campus universitaire d’envergure afin d’accroître le taux de diplomation universitaire et au final, d’être une région plus productive et qualifiée », commente Guillaume Tremblay, président du Centre régional universitaire de Lanaudière et maire de Mascouche.

Par ailleurs, la position du maire de Repentigny Nicolas Dufour va rester la même : « On va continuer à travailler de la façon que le premier ministre François Legault et la ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry nous ont dit durant la dernière campagne, que les villes qui veulent avoir des cours universitaires travaillent directement avec le gouvernement pour avoir une offre décentralisée dans Lanaudière. Donc, nous on ne change pas de position, car on souhaite travailler directement avec le gouvernement, et on le fait depuis leur réélection. On pense que c’est beaucoup plus approprié que de passer par un appel de candidature que l’on juge futile. L’appel de candidature va désigner un seul endroit, tandis que nous on croit à la mission première du CRUL qui a été fondée par madame Chantal Deschamps, qui dit qu’il faut avoir une offre décentralisée dans toute la région de Lanaudière. »

Rappelons que le rapport final sera remis à l’université répondante, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), afin qu’elle puisse se concerter auprès de nos deux universités partenaires (UQAM et UdeM) afin d’effectuer les représentations nécessaires pour accueillir ce futur campus universitaire.

Soulignons aussi que le premier ministre et député de L’Assomption François Legault et la ministre de L’Enseignement supérieur Pascale Déry ont clairement indiqué que le gouvernement ne mettra pas un sou dans du béton, mais bien dans des programmes universitaires.

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