Politique
Retour10 janvier 2024
Marie-Christine Gaudreau - mcgaudreau@medialo.ca
Pascale Déry est fière du travail accompli dans le comté
Bilan
©Photo Marie-Christine Gaudreau
La députée de Repentigny et ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, se dit satisfaite du travail accompli et des investissements réalisés dans le comté depuis son arrivée en poste.
Depuis le début de son mandat, la députée provinciale de Repentigny, Pascale Déry, se réjouit du travail qu’elle et son équipe ont accompli dans le comté. Dès son élection, l’élue s’était engagée à être présente sur le terrain au bénéfice de la communauté de Repentigny et Saint-Sulpice. Durant la dernière session, cet engagement qu’elle s’est efforcée de conjuguer avec son rôle de ministre de l’Enseignement supérieur s’est notamment traduit par de nombreuses visites d’entreprises et d’organismes ainsi que d’importantes annonces d’investissements.
« En tout et partout, ce sont tout près de deux millions $ qui ont été investis dans Repentigny au cours des derniers mois », souligne la députée et ministre, Pascale Déry. Cet automne seulement, elle a eu l’opportunité d’inaugurer la maison des aînés et alternative de Repentigny, en plus d’annoncer d’importantes sommes, notamment pour la culture et le patrimoine; des dossiers qui lui tiennent à cœur. En effet, une aide financière de 699 800 $ a été accordée à la bibliothèque publique autonome de la circonscription de Repentigny pour le développement de sa collection documentaire.
De plus, une somme de 216 000 $ a été octroyée pour la restauration d’immeubles patrimoniaux à caractère religieux. Une somme de 146 000 $ servira à restaurer les finis intérieurs de l’Église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, tandis que 70 000 $ seront réservés à la réalisation des plans et devis pour les travaux de restauration des bardeaux de cèdre de l’Église Notre-Dame-des-Champs.
Plus récemment encore, un nouvel investissement de taille en lien avec l’offre de formations dans la région a été annoncé par la ministre le 19 décembre dernier. Grâce à un investissement de 193 136 $, le Cégep de Lanaudière déploiera un nouveau parcours de formation en ligne développé par son partenaire, le Cégep de Drummondville. Cette nouvelle offre de formation s’adressera aux gestionnaires et aux employés d’entreprises souhaitant développer leurs compétences du futur, c’est-à-dire les outils pour se perfectionner et s’adapter aux nouvelles réalités du marché du travail.
Dîplomer et retenir
Il va sans dire que les efforts de son gouvernement pour améliorer l’offre de formation dans l’objectif de mieux répondre aux besoins du marché réjouissent particulièrement Pascale Déry. « Ce qui revient le plus souvent sur le terrain c’est la pénurie de main-d’œuvre », rapporte la députée après avoir sondé nombre d’entrepreneurs et de responsables d’organismes de la circonscription au sujet des enjeux auxquels ils sont confrontés.
« Le ministère de l’Enseignement supérieur joue un rôle crucial dans la pénurie de main-d’œuvre puisque la formation est intimement liée; d’où l’importance de déployer le plus possible [de formations] et de répondre, dans le déploiement de ces programmes, aux besoins de main-d’œuvre », ajoute-t-elle.
Et les besoins sont grands dans le comté, tout comme dans l’ensemble de la région, insiste la ministre. En améliorant l’offre de formation dans Lanaudière, Pascale Déry explique avoir l’ambition d’apporter des solutions à deux enjeux importants, soit le taux de diplomation et la rétention des jeunes sur le territoire.
« Il y a une effervescence dans Lanaudière et nous avons pris l’engagement de bonifier l’offre universitaire dans la région. Vous le savez, le taux de diplomation est famélique. Il faut non seulement être capable de diplômer davantage d’étudiants, mais de les garder dans la région. »
Des projets prometteurs
En ce sens, la ministre Déry dit analyser avec intérêt tous les projets qui sont soumis à son ministère. À la suite de l’annonce de la Ville de Repentigny dévoilant une collaboration avec l’Université du Québec à Montréal dans le but d’implanter une desserte aux Galeries Rive-Nord, la députée assure attendre avec impatience et enthousiasme que le projet soit déposé au ministère. « Pour le moment, c’est vraiment au stade embryonnaire. Au ministère, nous n’avons toujours pas reçu le projet de l’UQAM, mais on sait très bien que l’UQAM et la ville de Repentigny travaillent pour avoir une desserte et des formations qui seront déployées éventuellement. » Les programmes qui y seront offerts devraient être liés à l’expertise en technologies d’expérience client.
Pascale Déry souligne également d’autres initiatives prometteuses pour la région, telles que le projet universitaire de la Ville de Terrebonne et l’augmentation des cohortes en enseignement et en soins infirmiers dans les dessertes de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
D’autres annonces devraient par ailleurs avoir lieu dès le mois de janvier pour les localités lanaudoises plus éloignées, fait savoir la ministre. « On parle beaucoup du sud, mais il ne faut pas oublier le nord de Lanaudière. Il y a des besoins qui sont différents, mais qui sont très importants. Je travaille donc avec mes autres collègues députés pour déployer des formations qui répondent à des besoins spécifiques dans certaines régions. On est très collés sur le marché, sur les entreprises, pour être sûrs qu’on déploie les bonnes formations », exprime-t-elle.
Financement des universités
Pour la suite, Pascale Déry indique qu’elle poursuivra son travail sur le terrain, dans le comté, cet hiver. Notamment, elle continuera sa tournée des entreprises et assistera les villes de Repentigny et Saint-Sulpice pour leurs besoins et projets respectifs.
Au ministère de l’Enseignement supérieur, le travail visant à contrer la pénurie de main-d’œuvre par le biais de formations pertinentes et adaptées aux besoins du marché se poursuivra. Faisant suite à son annonce de l’automne sur le financement des universités anglophones, Pascale Déry présentera le printemps prochain une politique de financement renouvelée pour l’ensemble du réseau universitaire. Celle-ci visera à mieux répondre à la fois aux attentes des étudiants et des établissements universitaires.
Sur cet important dossier qui a marqué l’actualité l’automne dernier, la ministre partage son optimisme quant aux effets positifs des mesures annoncées sur trois grands enjeux : la francisation, la rétention des étudiants canadiens hors Québec et le déséquilibre financier qui existe entre le réseau francophone et anglophone.
« Je vois ça d’un très bon œil, dans la mesure où c’est une richesse, dit Pascale Déry au sujet du plan de francisation imposé à Mc Gill, Concordia et Bishop’s. Il y a un problème du déclin du français et, pour moi, c’est important que les universités contribuent à améliorer la situation du français. » Elle voit en ce plan une opportunité d’intégration, tant pour les étudiants canadiens que pour les étudiants étrangers, qui seront, aux termes de leurs études, plus enclins à demeurer au Québec pour y travailler.
Enfin, la hausse financière annoncée pour les étudiants internationaux permettra de dégager des sommes allant jusqu’à 125 M$ pour soutenir davantage les établissements universitaires francophones.
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