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Retour29 juillet 2024
Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca
Gymnastique artistique: Les deux équipes canadiennes passent en finale
Compétition
©Crédit photo Gracieuseté
René Cournoyer à Paris
Les Repentignois René Cournoyer et Aurélie Tran ont aidé le Canada dans leur quête d’obtenir leur billet pour la finale de gymnastique artistique à l’Aréna Bercy lors des Jeux olympiques de Paris.
Du côté masculin, il y avait un sentiment de fierté au sein de l’équipe après avoir conquis cette place tant attendue aux Jeux olympiques, une première dans l’histoire de ce sport.
« D’anciens athlètes m’ont écrit avec tellement de fierté pour nous. C’est un rêve que plusieurs partageaient depuis longtemps, a avoué René Cournoyer à l’Hebdo Rive-Nord au lendemain des qualifications. Déjà que d’avoir une équipe aux Jeux olympiques, ça faisait longtemps que ça n’avait pas été fait. »
« Se rendre en finale, alors que ça n’avait jamais été accompli, c’est vraiment tout un honneur et un privilège de le faire, de le participer et de le vivre, a-t-il continué. De créer cet héritage et de changer l’histoire en disant que le Canada est un pays compétiteur, ça vaut tout l’or du monde. »
Une qualification de justesse
Afin d’obtenir ce précieux laissez-passer pour la finale, le Canada devait terminer parmi les huit premiers lors des qualifications. Avec un pointage total de 247,794 points, le Canada a conclu au 8e échelon avec seulement une avance de 0,235 point sur la Turquie.
La ronde des qualifications avait mal débuté avec le premier exercice, celui de la barre fixe, alors que William Émard et René Cournoyer ont été pénalisés. « Ce fut un départ un peu difficile et je sais que c’est un appareil qui requiert le moindrement de précision. J’ai manqué la barre de quelques millimètres et ça fait que j’ai chuté dans une routine où je suis habituellement très constant, a admis Cournoyer, qui était conscient que l’équipe pouvait se racheter. Je savais qu’on avait six appareils et que chaque dixième de point comptait, donc on ne devait pas s’arrêter après une seule erreur. On s’est retroussé les manches et on a réussi à faire les cinq autres appareils qui nous ont permis de nous rendre en finale. »
Pour chaque épreuve, les trois meilleures notes des quatre participants canadiens étaient prises en considération. Du côté de René Cournoyer, ses six résultats ont été calculés dans le pointage canadien et personnellement, il a cumulé 80,798 points. Grâce à ce pointage individuel, il s’est aussi qualifié pour la finale du concours général individuel.
D’ici ces deux événements, il désire peaufiner certains détails, dont les atterrissages. « J’ai généralement une très belle exécution pendant la routine, mais habituellement, je perds des points dans la sortie, a-t-il décrit. On veut corriger de petites erreurs qui se sont faufilées en cours de route. Aussi, de récupérer, de guérir les petits bobos et de garder la confiance et la même excitation pour avoir d’aussi beaux résultats. »
Une première en douze ans
L’équipe féminine, avec Aurélie Tran à son bord, a terminé les quatres épreuves avec un total de 161,563 points, ce qui donne le 6e échelon et une participation à la finale par équipe qui se déroulera le mardi 30 juillet à compter de 12 h 15. Il s’agit d’une première présence du Canada à ce stade de la compétition depuis Londres en 2012.
D’un point de vue individuel, Aurélie Tran a pris la 29e place avec 51,798 points. Cependant, les 24 premières, avec un maximum de deux athlètes par pays pouvaient se qualifier pour la finale du concours général individuel. Son meilleur classement fut aux exercices au sol avec une 26e position. Dans les autres épreuves, elle a conclu 31e aux barres asymétriques et 62e à la poutre. Ses coéquipières Elisabeth Black et Ava Stewart sont les athlètes qualifiées. (Collboration Pierre-Luc Chenel)
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