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28 août 2024

Marie-Christine Gaudreau - mcgaudreau@medialo.ca

Le garçon d’encre | Le 7e roman de Marie-Christine Chartier conquiert le public

Littérature

Marie-Christine Chartier

©Photo Médialo - Pierre Chartier

L’autrice Marie-Christine Chartier en compagnie de son éditrice aux Éditions Hurtubise, Estelle Denoncourt, lors du lancement de son 7e roman.

Il y a quelques mois à peine, avant même la parution de son 7e récit, l’autrice originaire de Repentigny, Marie-Christine Chartier, avait le bonheur d’atteindre la symbolique cible des 100 000 romans vendus en carrière. Aujourd’hui, trois semaines seulement après sa sortie, Le garçon d’encre retourne à l’impression à la suite d’un départ tonitruant. L’Hebdo Rive Nord s’est entretenu avec l’artiste en pleine ascension.  

« Le garçon d’encre c’est une idée que j’ai eue [quand] j’avais 17-18 ans; j’étais encore chez mes parents, c’était un été entre les États-Unis et ici. J’avais eu une idée par rapport à cette fin-là, à cette histoire que je voulais faire, mais j’aime dire que j’ai eu une idée d’adulte dans une tête d’ado », se rappelle l’autrice sur un ton d’amusement. Bien que son premier roman ne soit paru qu’en 2018, la jeune femme avait commencé à flirter avec les mots bien avant, alors même qu’elle rayonnait sur la scène du tennis de haut niveau.

Ainsi, l’histoire de Maxine se dessinait lentement en toile de fond dans l’imaginaire foisonnant de l’autrice; attendant le bon moment. « Ç’a pris du temps avant de pouvoir aller chercher tous les éléments, d’avoir vécu un peu des brisures dans ma propre vie et d’avoir vécu des choses d’adulte qui m’ont permis de venir mettre la colle à l’histoire et pouvoir lier tous les éléments ensemble », poursuit avec sagesse Marie-Christine Chartier. Ayant vécu certains deuils d’amitié, puis des reconstructions en lien avec ceux-ci dans les dernières années, elle raconte avoir mis le doigt sur ce qui lui manquait pour pouvoir finalement raconter l’histoire du « garçon d’encre » peu de temps après avoir terminé l’écriture de son roman précédent, L’éveil des érables.

En zone inexplorée

Pour l’autrice, d’avoir bouclé la boucle de cette histoire représente beaucoup puisqu’en plus d’être allée au bout d’une idée de longue date, elle aborde avec Le garçon d’encre un style littéraire nouveau. « La narration est à une voix, explique Marie-Christine Chartier. C’est mon premier roman où je n’ai pas plusieurs personnages qui font la narration, donc c’est un peu différent en ce sens-là. C’est moins centré sur la romance aussi. C’est une histoire d’amitié, une histoire de relation entre parent et enfant. Il y a une trame de romance dans l’histoire, mais c’est moins mis de l’avant que les autres types de relations. »

Sans trop en dévoiler, elle souligne aussi que son 7e roman, contrairement aux précédents, réserve des surprises aux lecteurs : « J’ai des petites « twists », des petits moments inattendus dans le livre ! »

Marie-Christine Chartier

©Photo Médialo - Pierre Chartier

Trois semaines après sa parution, « Le garçon d’encre » s’est déjà envolé des tablettes, exigeant une nouvelle réimpression.

« Plus on écrit, plus on veut se renouveler. Il faut que ça reste un challenge, alors c’est un peu dans ce sens-là que j’aborde la prochaine histoire. » - Marie-Christine Chartier

Bien qu’il ait s’agit d’un défi de taille, l’autrice affirme avoir pris beaucoup de plaisir à sortir des sentiers battus. Elle affirme d’ailleurs qu’elle entend récidiver en visitant de nouvelles zones inexplorées dans l’écriture de son 8e roman; projet qui, connaissant la proactivité de l’artiste, est évidemment déjà en branle.

Et pour ceux qui se demanderaient quand il sera possible de lire le prochain Marie-Christine Chartier, car plusieurs « fans » ont déjà dévoré Le garçon d’encre, il est malheureusement trop tôt pour le savoir. « On ne peut pas dire à quand ! s’exclame-t-elle. J’ai beaucoup de projets, je travaille en scénarisation, je fais de l’humour, j’ai des romans, donc c’est sûr qu’un moment donné le jus créatif doit être divisé partout, mais je suis toujours un peu en train de mijoter ma prochaine histoire. »

Entretenir la flamme

Chose certaine, l’attente en vaudra la chandelle, car Marie-Christine Chartier ne tient pas pour acquis l’engouement qui s’est créé autour des fruits de sa plume. Elle travaillera d’arrache-pied, assure-t-elle, pour revenir avec du contenu frais et exclusif à la hauteur des attentes de son public. À chaque nouvelle publication, dit-elle, bien qu’elle soit de plus en plus consciente d’avoir un public fidèle qui la suit et qui attend ses œuvres, elle se sent choyée de recevoir un si bel accueil des lecteurs. Au-delà des ventes, elle avoue avant tout s’extasier de la manière dont les gens s’identifient à ses personnages, les aiment et sont touchés par eux.

« Ça, on ne peut jamais en être certain, jusqu’à ce que les commentaires commencent à rentrer. Alors, c’est à la fois super stressant de lancer un livre à chaque fois et c’est quelque chose de très vulnérable. Je suis très fière de ce que j’ai écrit et de comment les gens le reçoivent », admet-elle quant au succès instantané de sa plus récente histoire.

En attendant le prochain récit de l’autrice, le public peut se procurer Le garçon d’encre dans la plupart des librairies, en plus de suivre sa progression sur la scène humoristique. Marie-Christine Chartier se produit notamment sur une base régulière au Pub L’Île Noire, à Montréal, et à la brasserie Benelux, dans l’arrondissement de Verdun.

« Notre premier roman, ce qui est le fun c’est qu’on n’a rien dit encore. La page est blanche. Après 7 romans, il faut que je pense à de nouvelles métaphores, de nouvelles façons de décrire des émotions. » - Marie-Christine Chartier

À propos de l’histoire

Le garçon d’encre plonge le lecteur dans la vie de Maxine, une jeune femme plutôt cynique qui a vécu beaucoup de tristesse au cours de sa vie. « Elle s’est beaucoup renfermée sur elle-même. Elle a une grosse carapace, elle est assez « tough » », décrit Marie-Christine Chartier. Après le décès subit de son père, cette dernière est appelée à retourner dans sa région natale, le Lac Saint-Jean pour toucher à son héritage. « Elle n’a pas une bonne relation avec son père, donc elle décide d’y aller et de carrément prendre l’argent et revenir. Mais, son père a mis des conditions à son héritage, donc elle est prise pour rester là pendant l’été et c’est là que plein de choses surviennent… »

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