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11 septembre 2024

Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca

Financement des infrastructures la part du fédéral en baisse inquiète Charlemagne

Politique

Normand Grenier

©Crédit photo Médialo Pierre Chartier

Concrètement, pour la Ville de Charlemagne, il s’agit d’une diminution de plus de 817 000 $.

Le renouvellement du Programme de Transfert pour les Infrastructures d’Eau et Collectives du Québec (TECQ) a été confirmé dernièrement par le gouvernement du Québec. Ce programme est un outil financier clé pour les infrastructures municipales. Cependant, malgré cette bonne nouvelle, des défis persistent pour maximiser les bénéfices du programme et répondre aux besoins urgents.

Le gouvernement du Québec a investi les sommes prévues, mais la contribution fédérale a été réduite de 338 millions de dollars, portant la diminution totale de l’enveloppe à environ 30 % par rapport à la période précédente. Cette réduction affecte directement la capacité de la municipalité à réaliser des projets, aggravant ainsi le déficit de maintien d'actif.

Concrètement, pour la Ville de Charlemagne, il s’agit d’une diminution de plus de 817 000 $. Une perte considérable pour une ville qui a de surcroît une vision de densification de l’habitation.

En 2023, le déficit de maintien d’actif dans les infrastructures municipales d’eau au Québec atteignait 45 milliards de dollars, contre 38 milliards en 2022, illustrant une tendance inquiétante liée à un financement insuffisant. Alors que les coûts de construction ont augmenté de 30 à 40 % ces dernières années, l'impôt foncier ne suffit plus à combler les besoins croissants.

« À Charlemagne, comme dans la majorité des villes québécoises, la courbe représentant le nombre de travaux à réaliser ne fait que croître. Il en va de même en ce qui concerne les coûts associés à la réalisation de ces travaux. C’est un non-sens que l’aide du gouvernement fédéral ne suive pas la même tendance. En plus, dans un contexte où les villes doivent faire preuve de résilience face aux changements climatiques, la diminution de la contribution du gouvernement fédéral représente un écueil majeur », a déclaré Normand Grenier, maire de Charlemagne.

Normand Grenier demande que le gouvernement fédéral bonifie son financement pour compenser l’augmentation des coûts observées ces dernières années et soutenir adéquatement les projets d’infrastructures essentiels.

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