Un travail de longue haleine

Politique

©Crédit photo Gracieuseté

Pascale Déry.

La ministre de l’Enseignement supérieur et députée de Repentigny, Pascale Déry, a arpenté les quatre coins de la circonscription durant la saison estivale et au début de l’automne. Elle souhaitait ainsi aller à la rencontre des électeurs afin de prendre le pouls de ces deniers et échanger avec eux sur les dossiers traités par le gouvernement au cours de son mandat qui suit son cours.

Pour Pascale Déry c’est important d’aller sur le terrain. « Je suis déjà beaucoup sur la route les lundis et vendredis. Quand nous ne siégeons pas durant cette période, étant donné que nous n’étions pas en campagne électorale non plus, j’ai fait six soirées de porte-à porte. J’ai pu discuter et j’ai pris mon temps afin de bien comprendre les réalités de chacun », ajoute la ministre.

Des échanges fructueux

Les rencontres, plus de 300, ont selon ses dires été bénéfiques pour elle. Elle en ressort avec du positif. « Ça me pernet de partager avec la population les choses que l’on fait. Ce n’est pas tout le monde qui lit les journaux, qui suit l’actualité et ça m’a aussi donné la chance de voir leurs préoccupations qui sont reliées à la santé, l’éducation, la pénurie de main-d’œuvre […]. Pour moi, c’est un exercice intéressant pour mieux connaître les gens », de souligner Pascale Déry.

En parallèle, elle a poursuivi ses rencontres d’entreprises où il a été question notamment de la pénurie de main-d’œuvre et du taux de l’inflation. « Ça permet de leur expliquer nos démarches que l’on fait. On a de gros dossiers en santé et en éducation, ça avance bien mais il faut l’expliquer aux gens. »

Que se passe-t-il avec l’UQÀM?

La venue de l’UQÀM à Repentigny suit son cheminement comme l’a indiqué la ministre lors de l’entrevue accordée à l’Hebdo Rive Nord : « L’UQÀM avait des choses à peaufiner dans le dossier, mais ça suit le processus normal dans ce genre de dossier comme tous les dossiers dans Lanaudière. Il y a eu plusieurs belles annonces dans plusieurs secteurs dont à Terrebonne et Joliette. Tout est sur la bonne voie pour progresser dans la diplomation dans le secteur et surtout garder nos étudiants par la suite. »