Lors d’une entrevue avec La Revue, M. Capuano raconte que sa passion pour l’Halloween remonte à son enfance lorsqu’il a commencé à décorer la maison familiale dès l’âge de 12 ou 13 ans. « J’ai toujours aimé cette fête, et ça a grandi avec moi », explique-t-il. Après avoir déménagé à Toronto et finalement de retour à Montréal, il a repris une tradition inattendue : l’ancien propriétaire de sa maison décorait également pour l’Halloween. « J’ai simplement continué ce qu’il faisait, et c’est devenu quelque chose de beaucoup plus grand au fil des ans », confie-t-il.

Maintenant à Terrebonne, dans le secteur Lachenaie, l’homme poursuit cette tradition. Chaque année, la maison s’illumine de décorations et accueille un véritable événement de quartier. « Toute la communauté se rassemble ici », raconte-t-il. Les voisins se joignent à la fête, et un véritable esprit d’entraide s’installe. L’ambiance festive se poursuit bien après la tombée de la nuit, avec des enfants costumés qui défilent dans les rues, tandis que M. Capuano s’assure que tout se passe dans la bonne humeur. « Nous avons commencé à organiser une fête avec les voisins, c’était juste dans le garage, et ça a pris de l’ampleur », ajoute-t-il.

Plus que des décorations

Ce qui distingue particulièrement la Maison Hantée du Domaine du Parc, c’est l’aspect communautaire et philanthropique. Peter n’a pas seulement transformé sa passion en une attraction locale, il a aussi trouvé une manière de redonner. Sa troisième fille étant née avec des complications médicales, il a décidé de collecter des fonds pour soutenir les hôpitaux pour enfants. « J’ai utilisé ma passion pour l’Halloween pour aider », dit-il avec émotion.

Pour cela, il installe un kiosque de café espresso, vend des sacs d’Halloween personnalisés et permet même aux visiteurs de faire des dons en ligne via son site web. Chaque année, l’événement permet de ramasser entre 2 000 et 3 000 dollars pour la Fondation de l’Hôpital de Montréal, un véritable exploit rendu possible grâce à la participation de nombreux bénévoles et partenaires. « J’ai même des commanditaires maintenant », précise-t-il.