Le Québécois, qui avait également fini au premier rang de la finale 1 et des qualifications, porte ainsi son nombre de victoires à 91 en Coupe du monde.

« Je suis vraiment satisfait de mon ski et de la manière dont j’ai géré. J’étais en confiance, mais très calme et je me sentais fort et stable sur mes skis », a déclaré Kingsbury dans une déclaration transmise par vidéo.

« Et la cerise sur le sundae, c’est d’avoir gagné en tant que père et surtout de voir Laurence (sa conjointe) et mon petit gars Henrik en bas de la piste. Je sais qu’il ne s’en souviendra pas, mais moi je vais m’en souvenir Dès que j’ai eu mon maillot jaune, je l’ai mis sur lui. C’est certainement dans mon top-3 des plus belles victoires de ma carrière. [...] Je me suis prouvé à moi-même qu’en étant père, je pouvais rester au top . »

En superfinale, Kingsbury a surtout fait la différence au pointage de ses virages, où il a obtenu près de 3 points de plus que ses principaux concurrents, ce qui lui a permis de compenser pour son deuxième temps au chrono, derrière Wallberg. Le Québécois a aussi été le mieux noté aux sauts.

S’imposer à la première étape de la saison était l’objectif pour le bosseur le plus titré de tous les temps.

« C’est une grosse victoire aujourd’hui ! Sans faire un statement, je voulais faire une grosse qualif pour montrer que j’étais dans la game en début d’année. C’est tout le temps dur de savoir comment les juges vont réagir, alors j’étais content d’aller chercher la première place. »

Chez les autres Québécois présents, Gabriel Dufresne, Charles Beaulieu et Julien Viel ont respectivement fini en 17e, 23e et 29e places.

La Canadienne Maia Schwinghammer a conclu sa journée au quatrième rang. Classée 21e des qualifications, Laurianne Desmarais-Gilbert n’a pas été retenue pour la finale 1 qui était réservée aux 16 premières.