Joe Falci : une force tranquille au conseil municipal de Charlemagne

Politique

©Crédit photo Médialo Pierre Chartier

Joe Falci se souvient fort bien de cette époque.

Joe Falci est élu le 6 novembre 1994 au conseil municipal de la Ville de Charlemagne. Depuis ce temps, il est conseiller du district no 6, qui couvre la Presqu’île, et est au service des résidents de ce secteur.

Arrivé à Charlemagne dans ce secteur en développement, en 1980, il adopte rapidement le style de vie de sa ville d’adoption. Il a choisi cette municipalité notamment pour son accès facile à l’autoroute 40 et 640, lui qui faisait beaucoup de route pour son travail à l’époque. Au cours de ces années, il se lie d’amitié avec le conseiller de l’époque, Fernand Léveillé. Après le retrait de la vie politique de ce dernier, il décide de se présenter dans l’équipe du Maire René Després. Parmi ses motivations, l’actualisation des procédés dans le secteur où il réside, soit la Presqu’île qui est alors en développement : « On avait une nouvelle équipe et ça faisait un bout de temps que j’avais le goût de me lancer en politique. Donc, j’ai pris la décision d’essayer. On voulait faire les choses différemment à Charlemagne, mais toujours avec la rigueur de garder la capacité de payer des contribuables au premier plan. J’ai gardé cette philosophie-là tout au long de ma carrière politique et, encore aujourd’hui, je mets ça de l’avant. »

Dans ses premières années en politique municipale pour son quartier, Joe Falci a travaillé d’arrache-pied afin d’obtenir de l’éclairage dans les rues et aussi le réaménagement de certains parcs où le mobilier urbain n’était pas adéquat pour les jeunes familles.

Dans les années 94-95, Joe Falci met sur pied, toujours dans son secteur, la première collecte sélective pour le papier, un projet dont il est bien fier : « Ce n’est pas ce qui est fait aujourd’hui, mais avec l’aide des citoyens nous avons mis sur pied une première collecte; un beau pas pour un environnement plus vert. Même à l’époque, ça touchait plusieurs personnes. Aujourd’hui, c’est rendu la norme, mais dans ce temps-là c’était un début. »

La fusion municipale, son cheval de bataille

En 1999, Louise Harel du Parti québécois [ministre des Affaires municipales et de la Métropole] obtient le mandat de fusionner les municipalités au Québec. Charlemagne était dans la mire du gouvernement pour se joindre à Repentigny et Le Gardeur qui ont fusionné [pour devenir aujourd’hui Repentigny]. Mais Charlemagne n’avait pas dit son dernier mot en ce qui a trait à la fusion municipale. Joe Falci se souvient fort bien de cette époque : « Ça n’a pas été facile, c’étaient des fusions forcées et, nous, à Charlemagne, on voulait garder notre indépendance face aux autres. On avait de très bons résultats au niveau des états financiers et la municipalité avait un bon budget. J’étais maire suppléant à l’époque, car le maire [René] Després avait démissionné à cause des fusions. Avec l’ensemble de l’équipe, on a mis sur pied un document de plus de 100 pages, que je suis allé présenter à la ministre Harel à son bureau. Peu de temps après l’analyse de notre dossier, elle a convenu que Charlemagne garderait son autonomie. C’est un dossier qui m’a rendu, ainsi que mes collègues, bien fier. On était très content des résultats que nous avions obtenus. Ça été une grosse, mais belle bataille. »

:« Je parle pas souvent de ce dossier… on a gagné et, ça, c’est une fierté. »

Joe Falci

Une évolution constante

Même si la politique municipale a changé de manière radicale au cours des années de fonction de Joe Falci, il s’avère que cette doctrine reste la même pour lui à travers les époques : « Même s’il y a maintenant l’informatique, tout arrive plus vite et rapidement, il n’en demeure pas moins qu’une règle est toujours en vigueur : il faut toujours être à l’écoute des citoyens. »

Fonctions actuelles à titre de conseiller

Commission Administrative

Comité consultatif d'urbanisme

Comité de démolition (président lors des séances)

Comité de sélection et nomination des membres

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